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Le soir nous avions de bons repas, presque digne d’un restaurant 5 étoiles - des pâtes avec la sauce en canne - avec un bon 2 litres de bourbon-limonade qui nous attendait, de quoi en profiter devant le feu.

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Nous étions seuls sur notre île, mon copain (Louis), mon chien (Walter) et moi-même (Éliane). On baignait dans un immense lac entouré d’arbres, de falaises et d’animaux. À seulement 3 heures de route de Montréal, nous étions dans le Parc régional du Poisson Blanc. Le lac accueille tout le monde, autant les actifs en bateau que ceux qui préfèrent la tranquillité. Des terrains de camping et des chalets sont accessibles en voiture. Il est aussi possible de louer un terrain sur l'une des nombreuses îles.

Nous, on voulait la paix, alors on s’est dit qu’on allait prendre l'île en plein milieu du lac. Mais après avoir parler au responsable, on a appris que c'était aussi la plus éloignée et que, pour s'y rendre, on devait prévoir un bon 2h30-3h de canot. Finalement, le trajet s’est résumé en 2 heures à pagayer sur un lac de vent, de vagues et de soleil plombant. Avec Walter qui bougeait sans arrêt parce qu'il ne voulait pas se coucher dans le canot de peur de manquer quelque chose à l’horizon.

C’est alors, qu’on aperçu notre île au loin. On pouvait enfin dire que notre longue fin de semaine commençait. La météo était de notre côté. Il faisait chaud, le soleil était au rendez-vous alors on en a profité pour se baigner. On avait également apporté notre équipement de pêche, résultats: un hameçon perdu et quelques prises d’achigans à petite bouche. Tout ça avec les deux pieds dans l’eau.

Walter était fou : aller-retour-aller-retour dans l’eau, dormir, courir en pleine nature ... la liberté à l'état pur. Il avait son terrain de jeux à lui tout seul. Le soir on avait des bons repas, presque digne d’un restaurant 5 étoiles - des pâtes - avec un bon 2 litres de bourbon-limonade qui nous attendait, de quoi en profiter devant le feu.

À la fin de la 2ème journée, un monsieur qui faisait sa "tournée" nous dit qu’un orage électrique approchait et qu'il était préférable de sortir de l'eau. On s’est réfugié dans la tente, le temps que ça passe. Une heure plus tard le sol était mouillé, mais le ciel s’éclaircissait. En camping, on vit pas mal au rythme de la nature. Mais dès que le jour tombe, il est temps d'aller nous coucher dans le noir complet de la forêt.

Notre dernière journée commençait, à peine les yeux ouvert, j’entendis Louis crier: ‘‘Eliane Eliane, j’ai perdu une sandale et j’ai manqué d’avoir une truite de genre 12 pouces, t’aurait dût la voir! Elle était belle là!…’’. Malgré que je pensais être la première sur Terre à me réveiller aussi tôt, il y en avait un qui avait profiter de l’aube pour s’énerver avec les poissons.

 

Le temps passa tellement vite, que nous étions déjà de retour dans le canot, à pagayer, le vent dans le dos entre îles et rives jusqu’à l’accueil du Bastion, pour reprendre la route asphaltée du retour.

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